BLASPHEME LYRICS
album: "Blaspheme" (1983)
1. Jack L'éventreur2. Vengeance Barbare
3. Enfer Paradise
4. Sanctuaire
5. Jéhovah
6. Magie Noire
7. L'an Christ
8. Résurrection
9. Excalibur
1. Jack L'éventreur
Jack L'éventreur
Message de Londres privé
Paris vous me recevez
C'est Jack le tueur dit "l'éventreur"
La rage gronde au Q.G.
Paris écoute amorcé
Attaque au cour tremble de peur
Le catholique tient sa croix
L'homme politique soudain a froid
Appel sur table d'écoute
Branché sans qu'il s'en doute
C'est un maniaque paranoïaque
Fidèle au prix que ça coûte
Le piège ne tient pas la route
L'image de marque est en play back
Le moindre flic ayant la foi
Pris de panique rentre chez toi
Message d'une autre cabine
En marche pour la combine
Un coup d'arnaque pour le grand craque
En gage d'une drôle d'énigme
Le flic en tire une mine
Ce bon vieux Jack a fait son sac
T'as vu le film pourtant pas moi
Un pseudonyme qui donne froid
Trêve, rêve, crève
Peur, tueur, meurt
Lâche, marche, crache
Fuis, prie, ta vie
Douze crimes sublimes avant sa mort !
2. Vengeance Barbare
Dix années coulèrent à contretemps
Lorsque tu n'étais que moindre enfant
Les Vikings tuèrent tes deux parents
Le village fut réduit à sang .
A sang
L'homme apprend toujours à ses dépends
A siffler bien plus fort qu'un serpent
Quand la haine engendre la vengeance
Même la vie n'a plus son importance
Vengeance barbare, Vengeance barbare
Vengeance barbare, Vengeance barbare
Seul l'insigne guide ta mémoire
Un symbole gravé sur leur drakkar
Une secte abreuvée de pouvoir
Au secret caché des lois barbares
Vengeance barbare, Vengeance barbare
Vengeance barbare, Vengeance barbare
Il combat au goût de la victoire
Pour abattre le glaive purgatoire
Pour tous les conteurs de notre histoire
La vengeance n'est que justice barbare
Vengeance barbare, Vengeance barbare
Vengeance barbare, Vengeance barbare
Vengeance barbare, Vengeance barbare
Vengeance barbare, Vengeance barbare
3. Enfer Paradise
Territoire de feu, interdit de Dieu
Créatures immondes survivent dans ce monde
Royaume de Satan, terreur de croyants
Trouve une chambre où règne la flamme et la cendre
Foule de tes pieds, la sphère du péché
Si t'as pas le cour fragile ou l'âme tranquille
Horreur et cruauté sont reines de cette cité
La mort couleur de sang attire les vampires
Mais sous ce masque la face d'un ange
Cauchemar maniaque ou rêve étrange
Un jour l'enfer devient paradise, l'heure exquise
Saluez Lucifer, le maître de cet enfer
Il règle bien les choses, aucune question ne se pose
Dans ce petit monde, le territoire des ombres
Les anciens reposent dans la malédiction
Mais sous ce masque la face d'un ange
Cauchemar maniaque ou rêve étrange
Un jour l'enfer devient paradise, terre promise
Tas de chair humaine dévorée par les hyènes
Atrocité morbide d'un monde de laideur
Sexe prostitution, texte prosternation
Les malfaisances du corps humain sataniquement parlant
Mais sous ce masque la face d'un ange
Cauchemar maniaque ou rêve étrange
Un jour l'enfer devient paradise, pense à Moïse
4. Sanctuaire
Sanctuaire, où l'homme aurait sa place
Sans porte ni frontière, ouvert à toutes les traces
Sanctuaire, en forme de pierre et des strass
Le centre de l'univers, sphère dans l'espace
Au cour des étoiles, dégorgé du mal
Source luminaire, sur versets .
De prières, l'au-delà des croyances
Prophètes éphémères, ne t'offre délivrance
La vierge, brûlant d'impatience
S'allume avec un cierge, en attendant jouissance
Au cour des étoiles, dégorgé du mal
Source minérale, sur un piédestal
Mais les remparts s'écroulent Byzance
L'évangile noire, réduction des naissances
Bel abattoir de chair en pitance
Cimetière noir les réduise au silence
C'est un sanctuaire, imaginaire, cimetière
C'est un sanctuaire, imaginaire
C'est un sanctuaire, imaginaire, cimetière
5. Jéhovah
Au nom d'une secte nommée Jéhovah
Transfusion de sang tirée d'une loi
Cause perfide laquelle j'accuse
Pensée stupide, que Dieu m'excuse
Bonté divine que tu salis
Blasphème transcrit dans le mépris
Paroles bibliques dites "religion"
Pardonne l'erreur de la passion
Jéhovah religion, Jéhovah soumission, Jéhovah abolition,
Jéhovah religion, Jéhovah formation, Jéhovah prosternation
Toi qui prétends la non-violence
Sous le prétexte de l'ignorance
Seul tu combats dans la folie
Vision future de ton esprit
Prêche l'amour, la charité
Est-ce bien utile de prier ?
Ton corps limpide coule de source
Pureté oisive que le temps pousse
Jéhovah religion, Jéhovah soumission, Jéhovah abolition,
Jéhovah religion, Jéhovah formation, Jéhovah prosternation
La chair de ta chair prête à mourir
Si feu le sang ne peut servir
Sacrifice absurde prémédité
Pense que ton fils s'en va crever
Mais la leçon sera parfaite
Pour chaque disciple qui s'entête
Femme féconde tu peux le croire
Tes frères immondes crieront ta gloire !
Jéhovah religion, Jéhovah soumission, Jéhovah abolition,
Jéhovah religion, Jéhovah formation, Jéhovah prosternation
6. Magie Noire
Elle dévasta le monde y semant la panique
Faisant souffler le vent d'un pet philosophique
Elle arracha aux Dieux les clameurs fanatiques
Volontaires figurants aux rires diaboliques
Magie noire, elle est dans le manoir
Magie noire, elle sera là ce soir
Elle apprit à Judas les mille maléfices
Compagne de Satan, sexuelle à tous les vices
Elle provoqua le père, elle révolta le fils
Se caressant les seins, se caressant les cuisses
Magie noire, elle est dans le manoir
Magie noire, prête à nous recevoir
Se mettant à trembler devant son mage Astral
Infliger aux sorciers le supplice du pal
Elle trempa dans le soufre la pierre philosophale
Éprouvant le plaisir d'un toucher vaginal
Magie noire, elle est dans le manoir
Magie noire, laissant le moindre espoir
Censure le cours du temps et remonte en arrière
Inaugure dans le sang la chair qui t'est chère
L'alchimiste viendra t'invitant au calvaire
Et toile d'Ottoman en sera ton suaire
Magie noire, elle a reçu ce soir
Magie noire, Lucifer au manoir
7. L'an Christ
Si ma vie n'est qu'un tripot que je mène chaque soir,
J'ai les nerfs à fleur de peau
Piqué par l'herbe noire,
Au nom du fils, du Saint Esprit
Mon père Dieu d'Abraham
La vierge Marie (oui) dans mon lit
Ne serait qu'une femme
L'an christ, l'an guerre, je garde en sa colère
L'an christ, l'an guerre, prie Dieu jusqu'en enfer
Lamentable larve humaine,
Traînée dans la boue
Je me souviens l'âme en peine
De tendre l'autre joue
Le mauvais homme dans la bible
Châtié à jamais
Le péché est hostile
Nom celui de la paix
L'an christ, l'an guerre, je garde en sa colère
L'an christ, l'an guerre, prie Dieu jusqu'en enfer
L'atmosphère dans un étau
Brisée par le tonnerre
Sous la colère des masses d'eau
Soudain se déchaînèrent
Alors je crains sur les remords
La tare d'un regret
Pointant l'arme de mes torts
Déjouée dans un gobelet
L'an christ, l'an guerre, je garde en sa colère
L'an christ, l'an guerre, prie Dieu jusqu'en enfer
8. Résurrection
9. Excalibur
Excalibur prêche comme toi, le signe de croix
Une telle armure digne d'un roi, guide ses pas
A genoux pour le christ et debout face aux risques tu le dois
Sous la torture maîtrise-toi, reste sans voix
Méprise l'ordure qui menace l'empire de l'Angleterre
L'église jure de la servir par Dieu le père
Des flots de sang écoulés de la chair, tâchent l'histoire
L'homme de cran éméché de guerre, meurt sans gloire
Les cendres froides confondent les cadavres du noir
L'ombre du temps, décrira l'enfer, à ses mémoires
Le visage blême devant les cendres d'une autre guerre
La chair humaine n'est que pitance jetée à terre
Excalibur pour l'ignorance, c'est l'âme de la croyance
Être l'épée de la vengeance, c'est l'arme de sa puissance
Guerre sans mur souillé dans l'ombre, damne sous les décombres
Si la pitié a tué le monde ne blâme pas sa tombe
Excalibur morte Judas, brise la croix
Le sir Arthur ne fût qu'un roi déchu des droits
La morale de l'histoire, c'est le meurtre sans gloire ni victoire
La paix ne dure sous forme d'état suivant la loi
La didacture maître du pouvoir régime primaire
Les signatures sur la liste noire, pauvre Angleterre
Excalibur pour l'ignorance, c'est l'âme de la croyance
Être l'épée de la vengeance, c'est l'arme de sa puissance
Guerre sans mur souillé dans l'ombre, damne sous les décombres
Si la pitié a tué le monde ne blâme pas sa tombe
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