BLASPHEME LYRICS
album: "Briser Le Silence" (2010)
1. The crow2. Briser le silence
3. Carpe diem
4. Coeur d'enfant
5. Qui suis-je ?
6. Ultime errance
7. De l'ombre à la lumière
8. Homme éternel
9. Memories
1. The crow
Sur l’autoroute de mes déboires
Y’a pas de doutes, y’a pas de lézard
Moi je suis cool et sans histoire
Mais si le doute consiste à croire
Que sur ma route les chats sont noirs
C’est du velours quand vient le soir
Toutes griffes dehors, l’appel de l’amour et de la mort
Hum ! Dans ce décor, l’esprit vit encore dans ce corps…
Trop lourd…
J’ai cette image au fond des yeux
L’air d’être sage et sans aveu
Moi je suis clean, plutôt sérieux
Mais si l’image au reflet bleu
Sombre et naufrage dans le feu
L’oiseau sublime quitte ces lieux
L’offensive alors c’est de faire l’amour et puis le mort
Hum ! Dans ce décor, l’esprit vit encore bien plus fort
The crow, le corbeau de la nuit
The crow, et mon corps est en vie
The crow, c’est l’oiseau de minuit
The crow, car l’on me nomme ainsi
Dans cette ville les ombres dansent
Faut jouer le deal dans la cadence
Sinon t’es mort, on te balance
Mais si le style et la tendance
Se font hostiles à la mouvance
Suis-je d’accord pour la violence ?
Toutes griffes dehors, l’appel de l’amour et de la mort
Hum ! Dans ce décor, l’esprit vit encore dans ce corps…
The crow, le corbeau de la nuit
The crow, et mon corps est en vie
The crow, c’est l’oiseau de minuit
The crow, car l’on me nomme ainsi
Ressuscité pour la vengeance
De celle que j’aime en transparence
Surnaturel au sixième sens
Fiancé de cette ombre blanche
Guidé par l’oiseau de la chance
Victime de la coïncidence
L’offensive alors c’est de faire l’amour et puis le mort
Hum ! Dans ce décor, l’esprit vit encore bien plus fort
The crow, le corbeau de la nuit
The crow, et mon corps est en vie
The crow, c’est l’oiseau de minuit
The crow, car l’on me nomme ainsi
2. Briser le silence
Les courbes du visage se dessinent peu à peu
Le trait court à l’usage, j’imagine ses yeux
Le contour est trop sage, mais délivre ses aveux
Comme pour être à l’image divine des cieux
Lourdes est un pèlerinage très intime et religieux
Une courbe, un virage qu’il faut suivre de son mieux
Mais la route se farde, reste digne même s’il pleut
Que s’écroule montagne, est-ce le signe du bon Dieu ?
Et changer d’apparence, puis changer d’existence
Se donner toutes les chances
Et briser le silence, que l’amour soit naissance
Pour que la vie ait un sens
Dans un monde parallèle, de ses cendres il faut renaître
Haute tour de Babel, c’est peut-être ou ne pas être
Car de l’ombre à la lumière, le plus sombre est notre quête
De la tombe à l’éternel, quelle est la raison d’être ?
Pour changer d’apparence, puis changer d’existence
Se donner toutes les chances
Et briser le silence, que l’amour soit naissance
Pour que la vie ait un sens
Depuis la nuit des temps, l’homme a peur du néant
Toute sa vie d’être vivant, il raisonne en survivant
Mais il fuit Dieu tout puissant, tout comme l’éclair foudroyant
Puis il prie incessamment pour vivre éternellement
Pour changer d’apparence, puis changer d’existence
Se donner toutes les chances
Et briser le silence, que l’amour soit naissance
Pour que la vie ait un sens
3. Carpe diem
Dès la plus tendre et jeune enfance, prémices de l’adolescence,
Face au secret de l’innocence, faut-il se faire douce violence ?
Mais il ne faut pas faire ceci, mais il ne faut pas faire cela,
Tu vas bousiller ta vie, looser tu es, looser tu resteras
Sur la route de l’existence, y’a tant de doutes et bien trop de silence…
Faut-il vivre au bout de ses rêves
Bien avant que la mort nous achève
Mais vivre en accord de soi-même
Libre de vivre… Carpe diem
À peine mi-homme mi-enfant, sorti de fac à tes vingt ans
Le bac en poche et toutes tes dents, tu vis le rêve de tes parents
Et puis résonne la quarantaine, ta femme est bonne et puis tu l’aimes
C’est là que commencent les problèmes, son bel amant brise ses chaînes
Sur la route de l’existence, y’a tant de doutes et bien trop de silence…
Faut-il vivre au bout de ses rêves
Bien avant que la mort nous achève
Mais vivre en accord de soi-même
Libre de vivre… Carpe diem
Toi tu voulais jouer de la musique, mais tu es devenu instit
Trop proche de l’instant critique, regrets, remords c’est dramatique
À fuir les fantômes de ta vie, tous ces démons que tu renies,
Toutes ces images de môme aigri, la mort se joue de tes envies
Sur la route de l’existence, y’a tant de doutes et bien trop de silence…
Faut-il vivre au bout de ses rêves
Bien avant que la mort nous achève
Mais vivre en accord de soi-même
Libre de vivre… Carpe diem
4. Coeur d'enfant
Loin de l’occident, sur une terre aride,
Le sol est innocent, asséché par les rides
On afflige aux enfants des souffrances morbides
Ils creusent des monts blancs de leurs deux mains fragiles
Mais l’air que l’on respire au fond des mines
La poussière assassine ses victimes
C’est le prix d’une vie pour un diamant…
Ce pays est trop grand, puis il faut se nourrir
C’est vivre le présent ou se laisser mourir
La poussière d’argent, c’est le seul avenir
Pour quelques cailloux blancs, leurs deux mains se déchirent
Mais l’homme est-il bien assez grand
Pour se mesurer à l’enfant ?
Mais quel est le prix pour un diamant ?
Est-ce une vie, un cœur d’enfant ?
Les femmes et les vieillards attendent le retour
De leurs enfants dollars pour la tombée du jour
Si l’un d’eux rentre tard au point de non-retour
Est-ce vraiment le hasard qui leur a joué un tour ?
Mais l’homme est-il bien assez grand
Pour se mesurer à l’enfant ?
Mais quel est le prix pour un diamant ?
Est-ce une vie, un cœur d’enfant ?
Creuser, c’est le travail de chaque jour
Ni gloire ni médaille ne viendront en retour
Les hommes sont coupables, ils sont comme des vautours
Ils attendent ripaille, couchés sur du velours
Mais l’homme est-il bien assez grand
Pour se mesurer à l’enfant ?
Mais quel est le prix pour un diamant ?
Est-ce une vie, un cœur d’enfant ?
5. Qui suis-je ?
Au-delà des apparences
Qui se cache sous mon trait ?
Ai-je l’âme en transparence…?
Par les yeux de la voyance
De quel sang suis-je fait ?
Suis-je l’occulte de ma science…?
Par la foudre, les éclairs,
Je célèbre la grande messe
La venue d’un nouveau père
Par le silence des ténèbres
Par le diable et ses déesses
Suis-je l’ombre et la lumière…?
Quand je joue la mélodie de l’enfer au paradis
Quand je chante, je revis, c’est un hymne à la folie
Je ne sais plus que je suis, mais qui je suis ?
Les esprits me sont fidèles
Toutes mes nuits sans sommeil
Suis-je loup ou bien l’aigle…?
Je suis Caïn, je suis Abel
Le messie surnaturel
Suis-je l’ombre de moi-même…?
Quand je joue la mélodie de l’enfer au paradis
Quand je chante, je revis, c’est un hymne à la folie
Je ne sais plus que je suis, mais qui je suis ?
Quand je joue la mélodie de l’enfer au paradis
Quand je chante, je revis, c’est un hymne à la folie
Je ne sais plus que je suis, mais qui je suis ?
6. Ultime errance
De la frontière d’hier, à celle de mon enfance
L’étincelle d’un père, à ses dépendances
De misère en misère, l’enfer de l’existence
Le voyage éphémère de mon adolescence
Oublier toutes les souffrances de l’alcool qui tue toute espérance
À l’ombre de naguère et de mon insouciance
Les rêves et les mystères dans l’ivresse des sens
Trop sombre et solitaire, la grise indifférence
À toucher la lumière de l’intime jouissance
Oublier toutes les souffrances de l’alcool qui tue toute espérance
Et libre de vivre libre mes différences
Ces mots qui m’enivrent et suivent l’ultime errance
L’empire de la nuit peut jouir de tous mes sens
Il me faut choisir de fuir les apparences
Faire semblant face au néant
Comme c’est troublant, ce bleu, ce blanc, je dérive…
Le monde est un cancer qui ronge mes entrailles
Le mal de l’univers me plonge dans la faille
Faut-il boire ce verre et puis se fondre en larmes ?
Les images de ce père inondent l’état d’âme
Condamné à l’existence de cet alcool qui tue toute espérance
Et libre de vivre libre mes différences
Ces mots qui m’enivrent et suivent l’ultime errance
L’empire de la nuit peut jouir de tous mes sens
Il me faut choisir de fuir les apparences
Faire semblant face au néant
Comme c’est troublant, ce bleu, ce blanc, oooh…
Il manque à mon souvenir tout l’amour de ce père
De l’immense sourire à ses lourdes paupières
L’errance est fragile quand on se désespère
Noyer sa déprime dans le fond de son verre
Oublier l’existence de cet alcool qui tue mes espérances
Et libre de vivre libre mes différences
Ces mots qui m’enivrent et suivent l’ultime errance
L’empire de la nuit peut jouir de tous mes sens
Il me faut choisir de fuir les apparences
Faire semblant face au néant
Comme c’est troublant, ce bleu, ce blanc, je dérive…
7. De l'ombre à la lumière
De l’ombre à la lumière
Il n’y a qu’une seconde
Des rêves les sirènes, sortent des eaux profondes
De la tombe à la poussière
Passer dans l’autre monde
Les trêves fin de guerre, des cauchemars les plus sombres
Quand gronde le tonnerre
La lune se fait blonde
Les rêves et les mystères font parties de ce monde
Les hommes sont poussière, et les âmes fécondes
Mais sombre réverbère
La lumière fait de l’ombre
Les rêves et les mystères à l’envers de nos songes
Des lèvres adultères de ces filles corps de blondes
Les rêves que l’on espère, se minutent en secondes
Redescendre sur terre, c’est vivre dans ce monde
8. Homme éternel
Depuis que le monde est monde, les hommes sont en guerre
Ils vivent chaque seconde comme on vit la dernière
La nuit est si profonde qu’elle donne sa lumière
Puis délivre les ombres des âmes solitaires
La vie est un mirage, c’est une grande illusion
Elle traverse les âges, le temps est sa notion
Elle ride les visages, assouvit les passions
Pour le dernier voyage, elle se livre aux démons
Oh ! Moi je rêve, homme éternel, à d’autres lèvres
Oh ! Moi je crève, comme immortel, à d’autres fièvres… Même irréelles…
L’esprit n’a qu’un message, les maux de l’inconscience
Prédire à l’homme sage qu’il vivre faut sa chance
L’envie de corps et âme par le sceau du silence
Mourir pour une femme comme une eau de jouvence
Oh ! Moi je rêve, homme éternel, à d’autres lèvres
Oh ! Moi je crève, comme immortel, à d’autres fièvres… Même irréelles…
Depuis la nuit des temps, l’homme est face au miroir
Il vit son testament, comme la fin de l’histoire
Le cri de sa naissance, de souffrance à l’espoir
Le prix de l’existence, est-ce le prix du hasard ?
Oh ! Moi je rêve, homme éternel, à d’autres lèvres
Oh ! Moi je crève, comme immortel, à d’autres fièvres… Même irréelles…
9. Memories
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