CELESTE LYRICS
album: "Animale(s)" (2013)
1. Laissé Pour Compte Comme Un Bâtard2. Au Pied D'une Bicoque Peu Séduisante
3. Sans Crainte De S'avouer Un Jour Naufragée
4. (X)
5. Tes Âmes Soeurs Immaculées
6. Dans Ta Salive, Sur Sa Peau
7. D'errances En Inimitiés
8. Cette Silhouette Paumée Et Délabrée Qui Sanglote Et Meurt
9. Empreinte D'érotisme
10. (Y)
11. Serrés Comme Son Coeur Lacéré
12. Outro
1. Laissé Pour Compte Comme Un Bâtard
Laissé pour compte comme un bâtard
Le genre d'erreur qu on regrette à peine digne d'un qu eu tard
Pendu à une corde honteuse
Sèche tendue et peu flatteuse
Tes journées s'empilent et se ressemblent
Comme de vieux livres qui n'ont pourtant rien à faire ensemble
La bile t'habille d'un costume gris
Bien trop large pour ton âge et teinte de mépris
A quel sein se vouer même flétri
Quand même tes parents entretiennent leur déni a coup
De bouteilles à la mer
Et d'humiliations tortionnaires
L'oeuvre d'un ivrogne fini saoulé laminé
Et d'une mégère engourdie
Scalpée
Violée
Une photo de famille à l'horizon bouché
Un gamin sur le grill braconné et abusé
2. Au Pied D'une Bicoque Peu Séduisante
A force de lutter contre les barrières tropé paisses qu on lui a opposé l'issues
Emble se trouver au fin fond du puits qui lui a toujours servi à noyers
Es envies naissantes qui lorgnent sur les mêmes pistes enivrantes
La tête penchées sur le côte
Les paupières vacillantes ou fermèes
Ses lèvres aux plis humectés
Laissent par moments transpirer une sorte de faiblesse
Humiliante
Tout es mains lié es et paradant
Au tour de lui abandonné au pied d'une bico
Qui peu séduisante
Trônent des gamines aussi laiteuses que fébriles
Au firmament cette farandole l'en terre au plus profond
Plus que délaissés eu le cette enfants emble pou voir lui faire tout oublier
3. Sans Crainte De S'avouer Un Jour Naufragée
Les doigts ficelés à des fardeaux
Rongés et crevassés par la sécheresse
Tes yeux fixées sur les rideaux
S'éteignent lentement le long de ton ivresse
Ce roulis hypnotiques ép anche sur les cheveux de ta princesse
Cet te barque de fortune ne demande qu à s'échouer
Violemment sans crainte de sa vouer
Un jour naufragée
Elle differe de cette haine avilissante
Qui sou lève les jupons deces ptit es poupées
Elle attis etes obsessions branlantes
Tut images des desseins aux bords cornés frêle
Érectile
Lancinante
Attendrissante
Noyé au creux de cette vague d'errance
Paumé au milieu de tes rêves d'enfance
Lové an créà ce port d'attache
Encré lové comme un vieux lâche
Pour le mieux
Mal heureux
L'as de tirer
Sur cette
Vieille chaînes
4. (X)
[Instrumental]
5. Tes Âmes Soeurs Immaculées
Ce ne sont jamais que quelques revers
Que quelques revers de plus que tu consigner as tout au plus
Noyé
Lové
Lové à contempler encore une fois les secondes
Plongé dans un silence quit éloigne en apparence
De son chemin comme une façon des éjouer decedessein pour de bon
Lové dans cette moiteur chaleureuse tut ecoupes de cette atmosphère quelque peu malheureuse
Attiré maladivement par cette bête viscéralement bousculé au plus profond de ton etre
Les lévres à moi tie trempées dans ce mélange
Des avons en sanglantés tu sombres dans la démence
Ouverts taillés
Coulant dans le silence
Ruisselant dans l'ignorance
Ce ne sont pas ces maigres vaguelettes qui nettoieront le marasme dans le que tu te confonds
Ni de balayer ces chimères en voutant es dans un bal où s'embrassent tes merveilles
Ni le balayer ces chimères écoeurantes sur ces ol où s'embra sent puis sé teignent
Tes âmes soeurs immaculées au beau milieu deces carcasses putréfiées
6. Dans Ta Salive, Sur Sa Peau
Sous cet arbre apaisant tu savoures
Ses boucle si risées qui scintillent en croisant
Les rayons embrasés de cet abris de secours
Sons ou rire il luminé cautérise sur l'instant
Les angé coulé
Au point de sécher
Les larmes accumulées
Près pour une fois à embrasser
Ses levres duveteuses entrouvertes
Impatient d'effleurer ses bras legèrement pliés
Le souffle court les sens en alerte
Tremblant comme les feuilles qui tombent et se logent sur vos pieds
Soudain tout est brisé tu sens ce sang très lourd qui coule de nouveau
Dans ta salive sur sa peau
Aux creux de ses larmes et se mele aux fluides
Qui s'écoulent jus qu entre ses cuisses tièdes et terreuses un corps tremblotant
Couché blanc bafoué
Par une àme fourvoyée
Depeinte sur ce tableau
Couché blanc bafoué
Par une àme fourvoyée
Depeinte sur ce tableau
Tes errances les plus abjectes
Me mimaient même pas le moindre d'étau il de cette scène
Méme cette main tendue tu rejettes
Comme les mains tendues que chaque jour ont assène
Dans ces volutes moirées
Ce sont tous ces fardeaux que tu as laissés tombe
Pourquoi remuer la même merde
Mieux valait haïr cette vieille chienne
C'en est plus le moment de prier
Il est trop tard pour s'affranchir du passé
Puissent ses larmes te libérer
Puisse son âme pour une fois s'apaiser
Puisse cette l'ame te soulager puis et on âme pour une fois s'apaiser
7. D'errances En Inimitiés
Froide
Trop serrée
Ballotée
D'errances en inimitiés
Froissée de force et bercée
Dans un linge sans confiance
Puis trainée
Face contre terre
Sur des chemins
De traverse
Terreux et boueux
Vierges et glacés
Ils dansent les brasé carte lés
Sans même se soucier des crisé touffés
Qui tranchent pourtant de l'ambiance
Faus se menté gayée noyés l'insouciance
Là où ils trinquent l'eurs verres dans le froid
Nocturne et givré l'indifférence est ancrée
Elle trinque sans même palper l'effroi
D'un portrait qui lui semble pourtant toujours familier
8. Cette Silhouette Paumée Et Délabrée Qui Sanglote Et Meurt
D'un berceau laineux à un lit de feuilles terreux
Elle divaguait sans cesse et tentait de décrire
Sur des pages poreuses ce tableau hideux
Qui la ramènera à terme dans cette crasse promise
Plombée peu à peu par des formes graciles
Rejetée et ignorée par la douceur native et ses consoeurs dociles
Lourde pour son âge
Elle touchait aux pour tours des barrières qui lui font face
Et quil étouffent encore
Ses repèr es vacillants en disent longs sur ses grimaces de misère
Qui hantent des visions noircies quelle se ressasse encore et encore
A chaque fois tu fais face à des visions qui pour toi transpirent l'horreur
À cette silhouette paumée et délabree qui sanglote et meurt
Ses contours enflent et luisent sur les carreaux que tu fixes de peur
De nourrir cette liste que tu connais maintenant par coeur
9. Empreinte D'érotisme
Enfouie dans ses tréfonds
Flirtant avec d'autres songes plus profonds
Cette romance enivrante
Cogue et plane comme une compagne accueillante
Fixant par la fenêtre
Houspillant ce têtre éphèbe un peu bête
Emprunte d'érotisme palpitante rayonnante presque amnésique
Plantée au milieu de cette vitrine
Aux éclats tranchants mêlés de cyprine
L'indifférence écoeurante
Tance la volupté d'un amour imagé
Flouée
Floue et blême
10. (Y)
[Instrumental]
11. Serrés Comme Son Coeur Lacéré
Ce garçon croisé par la fenêtre
L'aimante soudain comme une bète
Le jour sous le charme de cette silhouette titubante
Decepant indé semparè qui force
L'empathie un brin ma la decoincé livide suintant
Meurtri ses hésitation s'empruntées l'appâtent de fait
Le soir lovée dans ses draps
Entre les cuisses ses doigts
Flirtent sur les plis cotonneux et froissés
Entre ses genoux se figent ses poignets
Serrés comme son coeur lacéré
À bout de bras maintenus pour toujours écartés
Appâtée sous cet arbre dans le silence
Apaisée par la chaleur qui règne sous ces branches
Mêlée aux odeurs veloutées
D'herbe et de terre fraiche qui cèdent sous l'eurs pieds
Elle se sur prend à lister des plaisirs long temps délaissés
Sur le lit de feuilles au creux du quel ils se sont abandonés
Sur ses lèvres se lisents ses hésitations
Dans sa salive se répand le goût de l'humiliation
Fuyant maladroitement cette langue dure et putride
Téta a nisée sur cette terre soudain froide et humide
Le sang coule et gonfle
Les veines de ses doigts crispés
Les larmes couvrent ses joues
Et ses ongles en sanglantés
Ses paupières se ferment sur une romance avortée
Une bouteille à la mer qui vient de se fairé eventrer
Comme une soubrettes sous verre ayants ouffert de puis tant dannées
Une soubrette sous verre ayants souffert de puis tant d'années
Brisée comme le verre qui semble en ce moment la penetrer
Froide comme le fer qui dans un instant va la lacérer
Comme une proie apeurée à pleurer sous le joug de la haine
Une proie apeurée à pleurer sous le joug de la haine
Suppliée de taire l'horreur flagrante de cette scène
De pardoner cette erreur vivante et obscène
Deux mains opposèes des doigts croisés délétères
L'ombre des on ombrée levée dans la boue et la merde
12. Outro
[Instrumental]
Antoine – Bass
Royer – Drums
Guillaume – Guitars
Johan – Vocals
Royer – Drums
Guillaume – Guitars
Johan – Vocals
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