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CELESTE LYRICS

1. Cette chute brutale


presque inerte titubant
tu craches une fièvre des lendemains
une rage animale et vengeresse
en proie aux illusions les plus confondantes
éponges çà et là de t es pieds moites
le trop plein de sueur

tu craches une fièvre des lendemains
une rage animale et vengeresse

qui t'a pisse ta gorge bours souflée
dont se délectent ces pantins émasculés

cette chute brutale
fracasse tes os en milliers de morceaux tous plus acérés

qui s'ifflent au vent
et témoignent
d'un viol
tristement
murmuré
violemment
exécuté

tristement
murmuré
violemment
exécuté


2. Comme des amants en reflet


le visage illuminé
commes ils ne souffraient plus
à jamais réanimés
commes ils senivraient de vertus
rouges comme des amants en reflet
qui se jettent au pieu
rouges comme des gamins
qui tenteraient de s'emettre à nu

comme des aimants
comme des aimants

s'embrassant au premier souffle

allégés par la vacuité indolente
d'une scène déconcertante
qui file sur leurs cous
prisez vos corps
brisez les leurs

enlacez vos échecs
reniez vos défaites

pauvre
triste
pauvre
triste


3. Tes amours noirs illusoires


tes mains moites se moirent de l'armes honteuses
tes amours noirs illusoires témoignent d'une tristesse
fâcheuse, vibrante
quotidienne, assommante
les corps empilés devant vos portes
témoigneront à jamais de vos faiblesses

ces valses frénétiques
soufflaient de leurs voiles
plus fort sur cette flamme chancelante
s'anscesses ans faute inlassablement
toujours plus fort sur ces braises ardentes
s'anscesses ans faute jusqu'à l'ecœurement

rien neres te intact à l'issue
d'aucune de ces nuits noires et obscures
dos à dos la s'fatigués
des dettes que vous rejetez l'un et l'autre
tout en courant les pieds nus les yeux voilés
en force, en force vous sombrez

à force
de vouloir assouvir
cette lueur chimérique qui se prétend majestueuse
vos errements de quelque nature fussent ils
vous étranglent inlassablement


4. Sombres sont tes déboires


tes doigts violacés
serrent son cou
tendrement jusqu'au sang
cette haine chienne
salvatrice t'éloigned etant d'illustres illusions
la fatigue t'efface et laisse place à des histoires
éructées un seauvissé au poing
sombres sont tes déboires
faudrait il être gauche
ou désoeuvré
pour abhorrer

seul et fièrement
toutes ces comptines obsessionnelles
fièrement

infidèle


5. À la gloire du néant


en ce lendemain lapidaire
t'as tout d'une pute condescendante qui balbutie
ses croyances et son langage corporel
tu las rêvée cette petite mort perfide
cette victoire pathétique
à la gloire du néant
toutes tes histoires ne t'appartiennent plus
quand ils rient tu pleures
quand tu plies ils semeurent

toute issues arrête là violemment
et oppose à jamais vos desseins
quand tes méandres
implosent et teparaissent
familiers
quand tes passions tes ont
tout à coup
plus qu'étrangères


6. Sotte, sans devenir


cette bouche se détache d'un corps creux
qui ne lui apparteint plus lassée des remousin cessants
qui la remplissaient d'une tristesse folle
d'une satisfaction feinte

soulagée, délestée des silhouettes nues qui valsaient au dessus d'elle
l'ignorance est un étendard bien fier
un cache misère
quelle rejette fébrilement

sotte sans devenir
une farde de faux cils
à la main

elle se livre au milieu d'une guerre
biasée de toutes parts

douchée par des torrents de foutaises
à défaut des avouer, blessée et battue surtous les fronts
elle tente péniblement de se hisser au premier range
et se rend seules spectatrice de ses propres par des mortuaires

cette bouche débite des insanités
cette bouche malsaine doit s'avoir se contenter
cette bouche a vale sans jamais ne rien retenir
cette bouche obscène doit s'avoir se contentir

elle baisait les yeux du dernier venu
elle baisait repue par de longs murmures qui sonnent creux
dans une oreille qui capitule et finit
par ne plus croire qu'en ce qui la clamait loin d'ici


7. (I)


[Instrumental]



8. Entre deux vagues


il tanguait entre deux vagues
la mine déconfite impatient d'accrocher
ses amarres au tout premier rivage
naviguant avec des pieds de plomb
sur le fil d'une écume presque invisible
cherchant de ses yeux exténués

des cimes brumeuses aux quelles se dévouer
ce sol promis est noir et trempé

le sable est froid
il creuse plus profond
et couvre ses plaies
rangé dans le faim
ses douleurs sa vivent
mais perdent de leur sens
même en s'accrochant à pleines poignées
de crainte de se renverser
dèslent ame funeste
de ce chemin de croix

d'une aiguille ou d'un coup de boutoir
cette mascarade se révélera
à terme bien d'érisoire sur ce feu

indignes ses non-choix sont emplis
indignes ses apparats sont emplis de cynisme


9. De l'ivresse au dégoût


votre drame éternel
se joue au coucher
au son d'une parade
asynchrone et misérable
et fallacieuse
couverte par un accent infâme

vos gémissements embrassent
des convulsions gauchement dissimulées

à force de valser
de l'ivresse au dégoût
de la dévotion à une gueule sèche et amère
vos vous êtes fourvoyés
à déverser des coulées aqueuses et putrides
d'aversion désoeuvrante
vos sangs s'accumulent
aux frontières qui sont les vôtres
bien plus frêles
semblent elles être
que lors de vos joutes vicieuses


10. Sans coeur et sans corps


d'un mouvement violent et d'un regard
tu balaies tout ce que ta vais emplié dans l'espoir
brouillon candide désemparé,
deffleurer d'un doigt cette grosse pute d'eternité
maladroitement mais fièrement et sans halt
a descente s'encre sur nos photos de famille
à moitié brulées ou aux pourtours vitriolés
impure, sanglante, dévisagee
il ta fallu cette fois te faire violence pour exister
maladroitement, faiblement, et sans gloire

au milieu de tes pendantes
les genoux écorches
et le brasé cartés
toujours soujette à suffire

autour d'un spectacle désinvolte
ou pourtant personne ne semble vouloir abdiquer
tu va cilles comme une enfant désinhibée

seule livresse funeste
t'attire à bien des égards
loin d'une foi modeste
qui se nourrit lentement de tes déboires

au milieu de tes pendantes
les genoux écorches
et le brasé cartés
toujours soujette à suffire
toujours soujette à sa breuver sans s'assouvir

l'impureté est maîtresse de ces débats
faibles persistants
ces chansonnettes poussées jusqu'au sang
résonnent, résonnent encore
sans coeur
et sans corps

ces sombres fables
comptées jusqu'au sang
résonnent encore



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