CELESTE LYRICS
album: "Misanthrope(s)" (2009)
1. Que des Yeux Vides et Séchés2. Comme pour Leurrer les Regards et Cette Odeur de Cadavre
3. Toucher ce Vide Béant Attise ma Fascination
4. La Gorge Ouverte et Décharnée
5. Il y Aura des Femmes à Remercier et de la Chair à Embrocher
6. Mais Quel Plaisir de voir Cette Tête d'Enfant Rougir et Suer
7. A Défaut de te Jeter sur ta Progéniture
8. ...Anesthésié vos Membres dans une Orgie d'Enthousiasme
1. Que des Yeux Vides et Séchés
Vous calculez le cours du temps à l'an près,
En ravageant votre condition à moindre frais,
Pensez vous vivre une vie de conscient,
Décidés à compter les secondes pour de bon.
Il faut brûler cette compilation de débris qui amoncellent,
Tous ces lambeaux déverni.
Balayez les porches de vos maisons,
Sciez les barreaux de vos prisons.
C'est du gâchis,
On se parle à peine,
On se taille les veines,
C'est un cercle maudit,
Un monceau de haine auquel on s'enchaine.
Privé d'une propre histoire,
La bouche ouverte,
On regarde les trains passer,
Menottés au comptoir,
On compte en choeur les mouches écrasées.
Pas le moindre éclair,
Que des yeux vides et séchés,
Il faudrait faire la poussière et vider le grenier.
Le pouvoir de se laisser aller
Tant au moins à se consoler mais même sans avoir rien à perdre,
On ne peut qu'admirer car sans même être pauvres,
Ou laminés,
Vous attirez des regards de pitié.
Derniers là où en soit,
Vous devriez tirer les premiers,
Là,
Juste là,
On a le droit de rêver.
2. Comme pour Leurrer les Regards et Cette Odeur de Cadavre
Enfin couchés,
Sur l'autel des cafards,
Priant les cieux,
D'avoir marqué toutes les mémoires.
Bien apprêtés,
Comme pour leurrer les regards et cette odeur de cadavre:
Moisi,
Flétri.
Persuadés d'avoir frôlé la grâce
Mais vous êtes morts en vain.
Il n'y a plus rien à racheter quand ta peau sert d'engrais.
Putréfiés,
Enracinés,
Emplis de vers.
Célèbrons nos morts,
Feignons le temps d'un verre,
Craignons nos morts,
Le temps de les mettre en terre à jamais.
À nos côtés contraints et forcés,
Oubliés,
Abandonnés,
Au même égard qu'un chien.
3. Toucher ce Vide Béant Attise ma Fascination
Le sourire béat,
Tu flânes la jupe au vent,
Les oscillations de tes courbes ont pris du temps.
Mais attends tu sais,
La roue tourne un jour ou l'autre,
On parlera de toi comme d'un boudin et rien d'autre.
Un tas vicié de cérébré,
Incapable,
Bonne pour l'étable.
Cheveux au vent,
Insouciante et sans regard
On t'a levé au firmament des faire-valoir.
Toujours encline à revoir les finitions,
Toucher ce vide béant attise ma fascination.
Patibulaire,
J'en ai que faire,
Je passe à table les jours de rable.
Envoutée,
Persuadée,
Que le verni te protège,
Que l'amnésie,
Ça allège.
Alors quand s'arrête le cortège
Alors quand s'arrête ce manège,
C'est toute ta vie qui a fondu comme neige,
C'est toute ta vie qui a volé en l'air.
4. La Gorge Ouverte et Décharnée
N'as tu jamais senti de mains rances te serrer le cou?
De larmes gorgées de pisse,
Plonger lentement jusqu'à tes genoux.
La gorge ouverte et décharnée,
Libérant le sang qui nage dans ton nez,
Soumise et groguie,
Tu cherches en vain un regard passant.
Pressée de vomir,
Tu implores pourtant patiemment.
Prête à libérer le flux et reflux mourant d'une vie encore égarée.
Prête à libérer le flux et reflux mourant d'une vie encore égarée.
Mais sens tu tes cheveux qui craquent sous ses mains,
Tirés,
Arrachés,
Sans répis d'un geste assassin.
Couverte de sang,
De haine,
Souillée tu cours à ta fin.
Trahie,
T'as plus qu'à pleurer,
Maintenant tu sais qu'il n'y a pas de destin.
5. Il y Aura des Femmes à Remercier et de la Chair à Embrocher
Fini les efforts,
Dis bonjour à la mort,
Plus le temps de te faire chier,
Place à l'obscénité.
Maintes fois pointé du doigt comme l'incarnation d'un primate,
À bras le corps,
Tu te lances dans cette course à la mort.
Fasciné par l'absurdité de l'enjeu,
Tu saisis cette chance et fais tes voeux.
Aux chiottes les remords,
Dis bonjour à la mort.
Ouvrez le bal,
Ce soir c'est carnaval.
N'aie crainte,
Il y aura des femmes à remercier et de la chair à embrocher.
Dérivons sur le front amarré.
Dérivons sous les ponts amarrés.
Faites place aux balles,
Faites place au bal.
Place au bal des ravages,
Au bal des sauvages.
Ouvrez les valves des carnages d'instincts primaire en croix de guerre.
Ouvrez les valves des carnages des instincts primaires au goût amer.
6. Mais Quel Plaisir de voir Cette Tête d'Enfant Rougir et Suer
Ce film,
Maintenant tu t'en souviens,
Un cauchemar éveillé,
Jamais vraiment très loin,
Qui lacère tes fesses serrées
Jusque dans tes maisons de poupées
Lorsque l'acide remonte ton palais.
Tu es souillé et ruinée,
T'as plus de place pour toi,
Plus d'estime de toi,
Bafouée,
Souillée et meurtrie.
Tu l'as brisée de tout ton poids,
Jusqu'à la soumission,
Tout en tenant ses bras.
Etouffée,
Sans force,
Comme une vulgaire poupée,
Pénétrée violemment à l'en éventrer.
Mais quel plaisir de voir cette tête d'enfant rougir et suer
Alors que les pleurs la font exploser,
Tu l'as serré à l'en casser les bras,
T'en as profité comme une ordure sans foi.
Les mains attachées,
Tu l'as trainée à toi pour la rosser,
La violer,
La priver d'espoir.
Triste de constater que les remords n'effraient que toi.
Triste de voir que des gens ont encore foi.
Triste de te voir vivant et fier de toi.
Si triste de voir cette fille si belle et pleine de joie.
Pour un instant,
Tu ne voulais faire qu'un,
Le temps que coule le sang le long de tes mains.
7. A Défaut de te Jeter sur ta Progéniture
Trop frustré de ne pas assouvir tes pulsions cannibales et anales,
Tu serres les fesses et prie de tout coeur
Pour ne pas exploser sur le premier que t'aurais couvé.
À mort à défaut de te jeter sur ta progéniture.
Ô mon père pourquoi me toucher de votre grâce
Je n'ai jamais demandé la moindre once de vos faveurs.
Ô mon père vos mains sont si grasses,
Je n'ai jamais voulu être votre pauvre souffre douleur de pervers qu'on vénère.
Affable et malade
Ayez pitié de mon âme,
Enlevez ce doigt qui me fait si mal,
Ayez pitié de mon âme emasculez vous au nom de ces drames,
Pendu haut et court ou à genoux la tête dans le four.
Pendu haut et court ou à genoux la tête dans le four.
8. ...Anesthésié vos Membres dans une Orgie d'Enthousiasme
Tous prostrés à attendre sans broncher que le soleil tende à se coucher.
Déjà fatigué chacun a fait son temps,
C'est du pareil au même.
Il n'y a personne pour relever,
Que la frustration a scié vos jambes,
Anesthésié vos membres dans une orgie d'enthousiasme.
Obstinés à chercher vaillamment le salut car l'attente en vaudrait la chandelle.
Oubliez tous vos désirs d'enfant
Et votre femme bien sage,
Faudrait même pas y songer.
Mais quelle idée de vouloir se mettre en ménage
Autant se pendre haut et court.
Veux tu vraiment embrasser des marmots handicapés,
Un laideron décérébré,
Une vie de misère où l'on s'envoie en l'air.
Mais que demande le peuple,
Personne ne peut s'y tromper.
Vous ferez semblant de vous tenir la main,
Un sourire béat pour pouvoir aller plus loin,
Vous assurer que les vieux jours sont passés,
J'espère qu'on te fera bouffer toute la merde que vous avez chié.
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